Au ciné-club au mois de mai :


De rouille et d'os, un film de Jacques Audiard,
avec Marion Cottillard, Matthias Schoenaerts, Corinne Masiero, Bouli Lanners (réalisateur du film Les Géants), Céline Salette, Jean-Michel Correia, Armand Verdure.
En salle à partir du 17 mai 2012. Sélection Festival de Cannes 2012.


Séance ciné-club le jeudi 24 mai, 20h 

inscriptions sur le blog ou au BVS
Rappel : les internes doivent donner au BVS une autorisation de sortie au plus tard mercredi 23 mai, 12h.

Synopsis :
Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C'est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c'est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s'occupe du petit et il fait beau. A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d'assurance. C'est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant: elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions. Il va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre...

Bande annonce : 

A propos du film : (notes extraites de Canalplus.fr)
DE ROUILLE ET D'OS de Jacques Audiard est en sélection officielle, en compétition pour la Palme d'Or, au Festival de Cannes 2012.
Le film est tiré du recueil de nouvelles de l'auteur canadien Craig Davidson, Un goût de rouille et d'os (Rust and Bone) paru en 2005.

Jacques Audiard adapte à nouveau un auteur anglophone après REGARDE LES HOMMES TOMBER (1994) tiré de l'Américaine Teri White, et signe sa troisième adaptation après UN HÉROS TRÈS DISCRET (1996) d'après Jean-François Deniau.

Il retrouve son coscénariste d'UN PROPHÈTE (2009) Thomas Bidegain.

Dans une note de réalisation, Audiard et Bidegain revendiquent le film avec une forme cinématographique dite "expressionniste", où la force des images viendrait servir le mélodrame. Une esthétique tranchée, brutale et contrastée. Celle de la Grande Dépression, celle des films de foire où, l'extraordinaire étrangeté des propositions visuelles sublime la noirceur du réel. Celle d'un monde où « Dieu vomit les tièdes ».

Face à Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts confirme sa présence éclatante révélée par BULLHEAD de Michael R. Roskam (2011). Une autre révélation récente trouve ici un second rôle remarqué : Corinne Masiero, héroïne titre de LOUISE WIMMER de Cyril Mennegun (2011).

Audiard reforme son équipe gagnante avec Stéphane Fontaine (image), Michel Barthélémy (décor), Virginie Montel (costumes), Pascal Caucheteux (Why Not Productions) et les complices de la première heure Alexandre Desplat (musique) et Juliette Welfling (montage).