En février au Ciné club!
Nous vous proposons ce mois-ci un thriller fantastique américain de Jeff Nichols (en sortie nationale), grand prix Deauville 2011.
Séance lundi 13 février à 20h
Rendez-vous à 19h45 devant le cinéma
Inscrivez-vous sur le formulaire ou auprès du BVS, du CDI ou des professeurs organisatrices.
synopsis
Curtis Laforche mène une vie paisible avec les siens quand brusquement, il devient sujet à de violents cauchemars. Assailli par ses visions, rien ne semble pouvoir mettre fin à la terreur qui l'habite...
quelques critiques
télérama
Traduction libre du titre : aux abris ! Voilà
le mot d'ordre terrifié du premier grand film de 2012, sur fond de
nuages noirs intermittents. Les plaisirs de l'apocalypse ne sont plus le
privilège des blockbusters. Du coup, ils sont plus raffinés. Dans ce
thriller d'auteur, la catastrophe qui menace est peut-être une tempête
sous un crâne. Mais elle n'en est pas moins inquiétante, et
paradoxalement plausible.
Pourquoi un
jeune père de famille sans histoires, bien intégré, est-il soudain
persuadé qu'une tornade va ravager le coin perdu d'Amérique où il vit
paisiblement et travaille dur ? Curtis, responsable de chantiers, fait
des cauchemars effrayants, où la pluie tombe dru et jaune, où le gros
chien de la famille l'attaque sauvagement. Sans avertir son épouse et
son entourage, il commence à agir en fonction de ses hantises. Il parque
le chien dans un enclos à l'écart de la maison. Il entame de lourds
travaux d'agrandissement dans l'abri anti-tornade au fond du jardin...
Le Monde
Le cinéma indépendant américain récent réserve plus rarement qu'on ne le dit des surprises de la taille de Take Shelter. Révélé au mois de mai 2011 par la sélection très
relevée de la Semaine de la critique au Festival de Cannes, Take Shelter est le deuxième long-métrage d'un réalisateur de 33 ans, Jeff Nichols, qui avait déjà signé en 2008, avec Shotgun Stories, une terrible tragédie familiale à ciel ouvert, dans les plaines de l'Arkansas.
C'est encore la famille qui est au centre de ce nouveau film, dont le titre désigne, en même temps que le sujet du film, le premier impératif qui lui est associé : la mettre
à l'abri. Tout père, toute mère, saisira d'emblée ce contre quoi cette
disposition élémentaire est requise : le mystère et la précarité du
monde qui nous environne, l'accident et le drame insidieusement tapis
derrière la porte, l'angoisse diffuse qui en résulte.